La cybercriminalité est devenue très attrayant, elle génère des revenus élevés et les risques sont limités comparativement aux autres activités criminelles. La mauvaise ou absence de perception des préjudices de la cybercriminalité par les autorités est parmi les éléments qui facilitent la propagation rapide de ce type d’activité illégale.
Au Royaume Uni, une seule personne par an est traduite en justice et condamnée pour activité cybercriminelle alors que 100 000 incidents sont rapportés. Il est évident que les autorités n’arrivent pas à contrer efficacement la hausse de la cybercriminalité. Une situation qui est vraie pour tous les pays.
Quelqu’un peut faire une intrusion en ligne dans des comptes bancaires sans s’exposer directement à partir de n’importe quel coin du monde et obtenir une centaine de fois plus d’argent qu’en organisant une attaque à main armée classique. Le vol des données personnelles et le cyber-harcèlement en ligne sont les activités les plus rentables pour les cybercriminels.
Selon des experts de la criminalité, les forces de l’ordre concentrent toujours les efforts sur les crimes « hors ligne », alors que les organisations criminelles s’organisent et s’investissent dans les activités en ligne.
L’autre problème et l’absence de lois adaptées aux crimes en ligne.
La loi doit aussi s’adapter. Par exemple, n’importe quel dispositif technologique pour localiser, écouter, surveiller ou regarder une personne sans but légitime devrait constituer un délit. En outre, des restrictions devraient exister en ce qui concerne la vente de logiciels espions ou l’installation d’une webcam ou toute autre forme de périphérique de surveillance à l’insu de la cible sans motifs légitimes ou autorisation de la justice.
Pour donner une idée de l’impact économique de la cybercriminalité, au Royaume-Uni les dix fraudes en ligne les plus communes sont responsables de la perte entre le 1er Septembre 2013 et le 31 Août 2014 de £ 670 millions (Livres Britanniques). La cybercriminalité est plus lucrative que le trafic de drogue dans le monde entier, une tendance croissante vraiment inquiétante.
Et il ne s’agit ici que du sommet de l’iceberg car la majorité des crimes en ligne ne sont pas rapportés à la Justice.